Professionnels et partenaires
Pour agir ensemble. Espace réservé au réseau de santé publique montréalais et aux parties prenantes sectorielles, intersectorielles et universitaires.
La pandémie de COVID-19 et les mesures de santé publique mises en place pour y faire face ont profondément affecté la vie quotidienne de la population, avec des conséquences directes et indirectes sur la santé et le bien-être. Les adolescents et les adolescentes sont l'un des groupes particulièrement affectés par ces mesures sanitaires. La fermeture des écoles, des espaces intérieurs et extérieurs de socialisation, des lieux de loisir, l’isolement demandé entre les familles ainsi que l’enseignement à distance sont autant d’éléments qui ont bouleversé, pendant quelques années leurs habitudes et leur environnement (1).
Près de la moitié (47 %) des jeunes de Montréal considèrent que leur expérience d’apprentissage s’est détériorée. Il en est de même pour la diminution de l’activité physique (47 % des jeunes), la détérioration de la qualité du sommeil (39 %) et de l’alimentation (35 %). La santé mentale de 42 % des élèves du secondaire s’est également détériorée.
L’expérience d’apprentissage et la santé mentale des jeunes de Montréal se sont détériorées en plus grande proportion pour les élèves de la 5e secondaire comparativement à celles et ceux de la 1re secondaire (apprentissage : 57 % c. 40 % ; santé mentale : 53 % c. 31 %).
L’expérience d’apprentissage et la santé mentale des jeunes de Montréal se sont détériorées en plus grande proportion pour les élèves ayant un sentiment d’appartenance à l’école faible ou moyen, comparativement aux jeunes ayant un sentiment élevé d’appartenance à l’école (apprentissage: 54 % c. 36 % ; santé mentale: 52 % c. 33 %).
Les filles sont proportionnellement plus nombreuses que les garçons de Montréal à percevoir une détérioration de divers domaines de leur vie en raison de la pandémie, notamment, pour la santé mentale (57 % c. 29 %) et les habitudes de vie : pratique d’activités physiques (52 % c. 42 %), qualité du sommeil (50 % c. 30 %) et alimentation (46 % c. 25 %).
Les jeunes percevant leur famille comme moins à l’aise financièrement que la moyenne rapportent des proportions plus élevées de détérioration de divers domaines de leur vie, en raison de la pandémie, comparativement aux jeunes se percevant comme plus à l’aise que la moyenne. C’est notamment le cas pour la détérioration de l’apprentissage (61 % c. 43 %) et de la santé mentale (59 % c. 36 %).
Dernière mise à jour: 2025-06-18