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Direction régionale de santé publique de Montréal

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Professionnels et partenaires

Pour agir ensemble. Espace réservé au réseau de santé publique montréalais et aux parties prenantes sectorielles, intersectorielles et universitaires.

Mythes à déboulonner

Envoyer des « nudes » est sans conséquence si l’on connaît bien la personne

  • Pas exactement. Même si tu fais confiance à la personne, il est impossible de contrôler ce qu'elle fera avec la photo. Elle peut être partagée, volée ou rendue publique sans ton consentement. Une fois envoyée, tu perds le contrôle de l’image. 

Le sextage est une preuve d’amour 

  • Le sextage est une manière parmi d'autres de démontrer son intérêt et séduire. Si l'on ne se sent pas à l'aise de le faire ou si notre partenaire n'en a pas envie, il est important d'écouter les limites et besoins de chacun. Une relation saine est basée sur le respect, la confiance et la communication, pas sur la pression d'envoyer des photos intimes. 

Sur les cyberviolences à caractère sexuel : les filles sont victimes, les garçons sont agresseurs 

  • Les dynamiques de genre influencent les expériences de cybersexualité, mais elles ne sont pas rigides. Les cyberviolences à caractère sexuel visent majoritairement les femmes et les minorités de genre, mais peuvent également viser les garçons et les hommes. 

Si une image intime circule, c’est de la faute de la personne qui l’a envoyée 

  • Partager une image intime ne donne jamais le droit de la diffuser sans consentement. Le problème, ce n’est pas l’image, mais la trahison de confiance. Blâmer la personne qui s’est montrée vulnérable renforce la culture du silence et de la honte.  

Internet n’est pas le « vrai monde » – ce qui se passe dans l’univers virtuel est sans conséquence 

  • Les jeunes ne font pas de distinction aussi nette entre monde « virtuel » et monde « réel ». Les expériences vécues en ligne – que ce soit une humiliation, une agression ou une relation – peuvent avoir des répercussions importantes sur la santé mentale, la réputation ou l’estime de soi.  

La sexualité en ligne n’est pas sérieuse, ce n’est qu’un jeu 

  • La sexualité en ligne est souvent perçue comme ludique ou expérimentale, mais elle peut aussi être très significative sur le plan affectif et identitaire. Pour plusieurs jeunes, la cybersexualité est une manière d’explorer leur corps, leur désir, leur genre ou leurs émotions. Les émotions vécues – comme le plaisir, l’attachement, la honte ou la trahison – sont bien réelles, même si l’interaction est virtuelle. 

Les jeunes sont mal à l’aise de parler avec des adultes alors ils vont chercher leurs informations sur la sexualité en ligne 

  • Ce n’est pas ce qu’ils disent! Selon une enquête canadienne, la majorité des jeunes (85 %) indiquent avoir un adulte à qui parler pour obtenir de l’aide ou des conseils sur la puberté, le développement sexuel ou la santé sexuelle. Plus de la moitié des jeunes ont déclaré que l’école (56 %) ou un parent ou tuteur (51 %) était l’une de leurs sources habituelles d’information sur la sexualité. 

Dernière mise à jour: 2025-10-03