Professionnels et partenaires
Pour agir ensemble. Espace réservé au réseau de santé publique montréalais et aux parties prenantes sectorielles, intersectorielles et universitaires.
La sexualité est une composante importante de la vie de chaque être humain et ce dès la naissance. L’adolescence constitue une étape charnière, au cours de laquelle émergent les premiers intérêts sexuels, qui marquent le début de l’exploration sexuelle. Les données ci - dessous sont tirées de l’Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire (EQSJS) 2022 - 2023. Elles dressent un portrait des comportements sexuels et de l’orientation sexuelle des jeunes de 14 à 17 ans fréquentant une école secondaire, à Montréal.
À Montréal, 86 % des jeunes de 14 ans et plus qui ont eu au moins une relation sexuelle ont uniquement eu des partenaires de l’autre sexe, une proportion plus faible que dans le reste du Québec (91 %). Ce taux diminue depuis la dernière édition de l’EQSJS, surtout chez les filles+ (88 % c. 82 %), tandis que les garçons+ restent plus nombreux à n’avoir eu que des partenaires de l’autre sexe (93 % à 88 %).
Tous âges et genres confondus, un peu plus d’un ou d’une jeune sur cinq (21 %) a déjà eu une relation sexuelle consensuelle au cours de sa vie, comparativement à 33 % dans le reste du Québec. Cette différence se maintient jusqu’à la fin du secondaire, où 33 % des élèves ont déjà eu une relation sexuelle consensuelle, comparativement à 49 % dans le reste du Québec.
Depuis 2010-2011, l’utilisation du condom par les jeunes du secondaire continue de diminuer d’un cycle de l’EQSJS à l’autre, tant à Montréal que dans le reste du Québec. En 2022-2023, près de trois jeunes sur cinq (61 %) ont utilisé le condom lors de leur dernière relation sexuelle.
À Montréal, chez les jeunes du secondaire de 14 ans et plus qui ont déjà eu une relation sexuelle consensuelle :
22 % ont recours à une contraception régulière – une proportion moins élevée que le reste du Québec (32 %).
20 % utilisent la double protection – une proportion deux fois moins élevée que dans le reste du Québec (41 %).
26 % des filles+ ont eu recours à la contraception orale d’urgence (COU) au moins une fois dans la dernière année – une proportion similaire à celle du reste du Québec (21 %).
17 % utilisent d’autres méthodes ou aucune méthode contraceptive régulière – une proportion deux fois plus élevée que celle observée chez les jeunes du reste du Québec (7 %).
Dernière mise à jour: 2025-12-17