Au Québec, en 2021, plus de 510 000 ménages au Québec consacraient plus de 30% de leurs revenus à leurs frais de logement. Parmi eux, c’est plus de 7 ménages sur 10 qui vivaient avec un faible revenu. Une situation qui compromet la possibilité de répondre aux autres besoins essentiels (alimentation, soins de santé, transports, etc.) risquant de nuire à leur santé et à leur bien-être, et pouvant limiter leur contribution à la prospérité économique.
Il existe très peu d’études ayant déterminé les coûts sociaux et économiques du manque de logements abordables dans un contexte québécois. C’est pourquoi la Direction régionale de santé publique de Montréal a demandé à l’Observatoire québécois des inégalités et la Chaire de recherche sur la Réduction des inégalités sociales de santé de réaliser une étude permettant de quantifier les coûts réels des mauvaises conditions de logement sur notre société. Les Directions de santé publique de la Montérégie, de Laval, du Bas-St-Laurent, de la Capitale nationale et de l’Estrie collaborent également à ce projet de recherche ainsi que l’Institut nationale de santé publique du Québec et le Ministère de la santé et des services sociaux du Québec.
Les premiers résultats de cette étude démontrent qu’investir dans le logement abordable représente une clé pour la santé de nos populations mais aussi pour la prospérité du Québec.
Pour connaître les premiers résultats et en savoir plus sur le projet de recherche : La facture collective de la crise du logement au Québec | Direction régionale de santé publique de Montréal